Nous devons absolument réfléchir aux conséquences de nos modes de vie dans nos sociétés de consommation et des effets dramatiques de l’association sédentarité et régime alimentaire indexé sur le fast-food.
Il est aujourd’hui parfaitement établi que les mécanismes du vieillissement à l’échelle cellulaire sont responsables de la totalité des maladies dégénératives :
maladies cardio-vasculaires,
cancers,
syndrome métabolique, diabète,
pathologies auto-immunes,
maladies d’Alzheimer et de Parkinson
Il est fondamental de retarder ce vieillissement et donc de prendre conscience que certains modes de vie se révèlent particulièrement délétères.
Les statistiques sont formelles : nous gagnons chaque années quelques mois d’espérance de vie, mais nous assistons à des épidémies de « maladies de civilisation ". La médecine a fait des progrès fantastiques, mais ces maladies nous touchent plus souvent, et plus jeunes !
Si nous suivons cette voie nous allons vieillir plus longtemps, plus vieux, la médecine curative saura nous soigner et nous prolonger, mais nous finirons nos jours handicapés par la maladie.
Il est tout à fait possible d’agir et de faire quelque chose pour soi, freiner le vieillissement cellulaire, rester jeune, dynamique et nous mettre à l’abri des maladies métaboliques et dégénératives
Les dernières découvertes scientifiques, réellement passionnantes, nous montrent la merveilleuse complexité de l’organisme humain, et la nécessité de trouver un équilibre harmonieux dans nos relations à notre écosystème pour vivre mieux, plus jeune, et plus longtemps.
Voici les différents axes de travail qui ont permis d’arriver à cette conclusion scientifique:
l’étude des « Zones bleues » Crète, Okinawa, Costa Rica, …où l’on enregistre une densité surprenante de centenaires en pleine forme
la preuve par l’absurde et l’étude de ce que l’on peut appeler les « Zones noires », régions dans lesquelles on constate des records de maladies : diabète, maladies dégénératives …« le triste sort des Indiens Pimas d’Arizona… »
l’expérience étonnante et très positive des Aborigènes d’Australie
et, depuis, un très grand nombre d’études prospectives qui établissent des comparatifs entre mode de vie et survenue de diverses pathologies.
et la mise en évidence des facteurs biologiques, biochimiques qui expliquent l’effet bénéfique de telle ou telle habitude de vie
On peut définir 5 grandes règles à suivre du mieux possible :
Adopter une nutrition équilibrée, riche en micro-nutriments,
Lutter contre la sédentarité, et pratiquer une activité physique régulière,
Gérer le stress et avoir un sommeil récupérateur,
S’accorder du plaisir,
Avoir une vie harmonieuse au plan professionnel, social et familial
Il faut s’inspirer des modes de vie traditionnels des Zones Bleues, profiter de leur expérience, étudier leur manière de vivre à la lumière des enseignements de science pour allonger de manière spectaculaire la durée de vie en bonne santé..
Cette quête de l’état de bonne santé ne doit donc pas être une série d’interdictions de plaisir mais la redéfinition de sources d’équilibre et de plaisirs.
Ces dernières années ont été marquées par la découverte et l’intérêt grandissant pour l’épigénétique qui met en évidence que notre mode de vie influence grandement l’expression des nos gènes, c’est à dire que nous avons le pouvoir de choisir de
les exprimer, les rendre actifs
ou bien les réprimer et les rendre inactifs.
La recherche du Bien-être, se révèle donc le moyen le plus efficace pour autoriser l’expression optimale de nos gènes et nous maintenir dans la voie de la bonne santé …
Bien davantage que de simples recommandations médicales, tout ceci nous invite à cheminer vers « l’art de prendre soin de soi » .