Le concept est décrit début 2000 par 2 démographes italiens ayant enquêté sur des villages connus pour leur densité exceptionnelle de centenaires
Sur la carte ils surlignaient en bleu les villages, l’appellation a été consacrée ...
Aujourd’hui les plus représentatives, les plus individualisée, et étudiées sont :
La Crète,
L’ile d’Ikaria en Grèce,
La péninsule de Nicoya au Costa Rica,
Loma Linda, aux USA, ou vit une communauté d’Adventistes du 7ème jour,
L’île d’Okinawa au Japon
Leur observation permet de lister 6 comportements contributifs à la longévité :
nutrition et alimentation saine
activité physique régulière, déplacement à pied, peu d’appareils électriques, vie active sans être sportive..
lieu de vie sauvage, peu urbanisé, proche de la nature,
vie peu stressante,
consommation raisonnée d’alcool (vin)
vie familiale intense, vie sociale, relation de voisinage quotidienne..
Le mode de vie des centenaires d’Okinawa est riche en enseignements mais peut nous sembler difficile à appliquer chez nous … Il est facile de sourire et décréter que leurs habitudes ne sont pas applicables chez nous. On se prête facilement à une analyse rapide.
Récemment notre président s’y est prêté avec son « Amish Bashing », il nous a amusé mais il faut tout de même ouvrir les yeux…
les Amish présentent 2 fois moins de cancers que la population américaine alentours et des taux incroyablement bas d’allergie et d’asthme.
Les communautés Amish ne disposent pas du statut de Zone Bleue mais ils sont observés à la loupe aux USA : leur espérance de vie, et leur espérance de vie en bonne santé est bien meilleure que celles de leurs proches voisins fermiers de Pennsylvanie.
Leurs sols travaillés à l’ancienne (traction animale), enrichis de matières organiques sont plus fertiles, plus aérés, plus sensibles à l’infiltration d’eau, plus résistants à l’érosion que les champs de leurs voisins qui subissent une agriculture extensive et hyper mécanisée.
Le rendement de leurs exploitations se révèle aussi important que celui de leurs voisins fermiers. Ils consomment les produits de leurs jardins, leurs fruits et légumes, leurs œufs, leur viande sont beaucoup plus riches en micro-nutriments.
Soumis à une exposition massive aux microbes dès leur plus jeune âge ils développent un système immunitaire compétent et équilibré.
Ils refuseront la 5G, mais leur mode de vie ne manque pas de bon sens, ni d’effets positifs sur leur santé …
Le mode de vie des Amish, comme celui des japonais d’Okinawa peut nous sembler trop éloigné du nôtre, inaccessible ou utopique.
Loma Linda, en revanche, est une ville du sud de la Californie de 22 000 habitants, elle dispose d’une Université et vit à notre rythme.
Pour eux le corps est « le Temple de Dieu », ils le respectent : pas de tabac, alimentation végétarienne, exercice physique, vie sociale saine et active. Cette population adopte un mode vie très proche du notre, en appliquant les conseils de prévention de santé délivrés par nos « Agences de Santé » : lutte contre la sédentarité, 5 fruits et légumes par jour…
Nous devons donc absolument réfléchir aux conséquences des modes de vie dans nos sociétés de consommation, et des effets dramatiques de l’association sédentarité et régime alimentaire indexé sur le fast-food.
L’étude des Zones Bleues permet mettre en lumière les modes de vie bénéfiques pour la santé, et les opposer aux comportements délétères des Zones Noires.
C’est la Micronutrition en s’appuyant sur les enseignements de science qui va permettre de comprendre comment la Nutrition, l’exercice physique, le mode de vie en général son indispensables pour une prévention efficace et permettent d’allonger de manière spectaculaire la durée de vie en bonne santé..
Il est aujourd’hui parfaitement établi que les mécanismes du vieillissement à l’échelle cellulaire sont responsables de la totalité des maladies dégénératives : Maladies cardio-vasculaires, cancers, pathologies auto-immunes, maladies d’Alzheimer et de Parkinson.
Ce vieillissement est nettement accéléré par diverses carences en vitamines, sels minéraux, certains acides aminés, omégas3, antioxydants…
L’alimentation, la digestion, l’exercice physique, la lutte contre le stress sont primordiaux.
L’impact du sommeil est lui aussi très important, c’est un élément clé des opérations de maintenance des cellules de tous les organes.
La découverte et l’intérêt grandissant pour l’épigénétique met en évidence que notre mode de vie influence grandement l’expression des nos gènes, c’est à dire que nous avons le pouvoir de choisir d’exprimer ou de réprimer chacun de nos gènes.
Là encore, c’est la nutrition qui représente le meilleur moyen d’action sur l’épigénétique et par rebond sur la prévention contre les épidémies sournoises